Maladies cardiovasculaires : la tempête arrive !
Le paysage des maladies cardiovasculaires aux États-Unis voit l’arrivée d’une tempête presque parfaite. La dernière décennie a vu une augmentation des facteurs de risque cardiovasculaires tels que l’hypertension artérielle incontrôlée, le diabète et l’obésité, chacun augmentant le risque de développer une maladie cardiaque et un accident vasculaire cérébral »,a déclaré le Dr D. Kazi, responsable de l’économie de la santé et directeur associé du Richard A. et Susan F. Smith Center for Outcomes Research in Cardiology et directeur de l’unité de soins intensifs cardiaques du Beth Israel Deaconess Medical Center à Boston.
Maladies cardiovasculaires : un fardeau croissant
Les maladies cardiovasculaires (MCV) demeurent la première cause de mortalité mondiale, une réalité qui souligne l’urgence d’innover dans la manière dont nous les diagnostiquons, les prévenons et les traitons.
Les récentes études scientifiques et les avancées technologiques telles que le pOpmètre® sont au cœur de cette transformation, promettant de changer radicalement notre approche de la santé cardiovasculaire.
A l’occasion du centenaire de l’American Heart Association créée en 1924, l’AHA publie deux rapports pour faire une projection à 2050 de la prévalence et des conséquences des maladies cardiovasculaires aux Etats-Unis.
Selon les prévisions de l’American Heart Association (AHA) rapportées par Kazi et al. (2024), les dépenses de santé liées aux MCV aux États-Unis devraient presque quadrupler d’ici 2050, passant de 393 milliards de dollars en 2020 à près de 1490 milliards et les pertes de productivité augmenteront de 54%, de 234 milliards à 361 milliards de dollars.
Cette augmentation vertigineuse est principalement due à l’aggravation des facteurs de risque traditionnels tels que l’hypertension, le diabète et l’obésité, ainsi qu’au vieillissement de la population.
Joynt Maddox et ses collaborateurs (2024) dans un second rapport de l’AHA soulignent également que l’augmentation de la prévalence des MCV chez les populations minoritaires et sous-représentées représente un défi particulier, nécessitant des stratégies de santé publique innovantes, plus ciblées et inclusives.
Une approche plus personnalisée des maladies cardiovasculaires
Cette dimension démographique exige une approche plus personnalisée et adaptée pour chaque communauté, en reconnaissant et en abordant les disparités socioéconomiques qui influencent l’accès aux soins de santé. Les chiffres aux Etats-Unis sont sans appel et soulignent, si besoin est, le poids des comportements hygiéno-diététiques sur ces maladies cardiovasculaires :
On estime que la prévalence de l’hypertension chez les adultes augmentera de 51,2% en 2020 à 61,0 % en 2050. Le diabète (16,3 % à 26,8 %) et l’obésité (43,1 % à 60,6 %) augmenteront, tandis que l’hypercholestérolémie diminuera (45,8 % à 24,0 %).
La prévalence des mauvaises habitudes alimentaires, de l’activité physique insuffisante et du tabagisme devrait s’améliorer, tandis que le manque de sommeil s’aggravera.
La prévalence des maladies coronariennes, de l’insuffisance cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux, de la fibrillation auriculaire et des maladies cardiovasculaires totales augmentera. Les maladies cardiovasculaires cliniques toucheront 45 millions d’adultes et les maladies cardiovasculaires, y compris l’hypertension, affecteront plus de 184 millions d’;adultes d’ici 2050. L’AHA a d’ailleurs développé un cercle graphique pour évoquer les 8 éléments essentiels pour la santé cardiovasculaires
À ces rapports vient s’ajouter la récente publication de l’OMS, l’Organisation mondiale de la Santé, de son premier rapport détaillé sur les conséquences désastreuses de l’hypertension artérielle et les moyens de la combattre. Le rapport révèle qu’environ 80 % des personnes hypertendues ne sont pas correctement traitées, mais que l’extension des traitements pourrait éviter 76 millions de décès entre 2023 et 2050.
L’hypertension touche 1 adulte sur 3 dans le monde et est responsable de nombreuses maladies graves. La prévention, la détection précoce et la prise en charge efficace de l’hypertension sont des interventions rentables et essentielles pour améliorer la santé publique. Dans ce cadre, la mesure de la vitesse d’onde de pouls, gold standard de la mesure de la rigidité artérielle, est essentielle notamment chez le patient hypertendu pour évaluer et prévenir le risque de dommages aux organes (Recommandations ESH 2023) et l’atteinte à l’organe cible « vaisseaux » dûe aux facteurs de risque cardiovasculaire.
Le pOpmètre® : un outil de changement
Au cœur de cette nouvelle ère de la technologie médicale se trouve le pOpmètre®, un dispositif médical de classe IIa capable de mesurer la vitesse d’onde de pouls. Cette mesure est cruciale car elle permet d’évaluer l’artériosclérose (la rigidité artérielle) un biomarqueur indépendant et puissant dans l’évaluation et la prévention des événements cardiovasculaires graves. La valeur du pOpmètre® réside dans sa capacité à fournir de façon rapide, non-invasive et non-opérateur dépendant des informations sur la santé vasculaire d’un patient, permettant aux médecins de détecter les premiers signes de risque cardiovasculaire bien avant l’apparition des symptômes cliniques.
Ce diagnostic précoce est essentiel pour implémenter des stratégies de prévention personnalisées, potentiellement réduisant les coûts de santé à long terme en évitant des complications coûteuses.
Le pOpmètre® aide non seulement à identifier les patients les plus à risque mais aussi à guider les interventions cliniques, notamment l’ajustement des régimes thérapeutiques et la promotion de modifications comportementales bénéfiques, telles que l’amélioration de l’alimentation et de l’activité physique.
L’expression du résultat de la mesure de vitesse d’onde de pouls sous forme d’âge artériel est par ailleurs un outil puissant tant pour le soignant pour optimiser sa communication avec le patient que pour le patient pour prendre des décisions quant à son hygiène de vie et ses comportements.
Les études publications illustrent clairement que nous sommes à un tournant dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires avec la nécessité d’innover dans les stratégies à mettre en place pour accompagner une meilleure identification des personnes les plus à risque et pour promouvoir des interventions non-médicamenteuses afin d’améliorer la prévention.
Le pOpmètre® représente une avancée significative dans notre capacité à prévenir ces maladies de manière plus efficace et ciblée en mettant en avant un nouveau biomarqueur au pouvoir prédicteur puissant sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaire. Il contribue aussi à améliorer la communication soignant/patient qui est un sujet majeur dans la gestion des maladies cardiovasculaires.
On a l’âge de ses artères…et vous pouvez désormais le mesurer !